Nouvelle directrice de la Stadtgalerie

Katharina Ritter, qui a grandi en Sarre, fait de la Stadtgalerie un lieu de confiance critique. En plus d’encourager diverses collaborations et la participation à long terme de différents groupes sociaux, elle favorise l'échange entre les acteurs culturels :

"Je fais le lien entre enjeux locaux et mondiaux. Exposer l'art est aussi important pour moi que de travailler ensemble pour un avenir meilleur. Les problématiques actuelles de notre société sont un défi commun qui nécessite une combinaison de différentes compétences. "

 

De nouvelles initiatives pendant la période intérimaire – de nouvelles expositions et une inauguration numérique en février

Pendant la période intérimaire et avec des délais très courts, Katharina Ritter a non seulement poursuivi le programme, mais a également donné de nouvelles impulsions, afin de maintenir le contact, pendant la pandémie, entre les publics et la Stadtgalerie. Le vendredi 19 février, l'inauguration de ses trois premières expositions a eu lieu en ligne.

Avec Natascha Sadr Haghighian, Ritter présente une artiste dont l’exposition à la Stadtgalerie est directement liée à celle du pavillon allemand de la Biennale de Venise de 2019. Les œuvres retracent les interdépendances et les interpénétrations complexes de la technologie, de la biologie et des systèmes de création de valeur.

Avec Florian Huth et Joni Majer, Ritter expose deux artistes ayant un lien personnel avec la Sarre : Florian Huth (né en 1980 à Sarrebruck) explore les capacités et les succès artistiques. L'illustratrice Joni Majer (née en 1985 à Berlin) vit et travaille à Sarrebruck. Dans ses dessins en noir et blanc, elle exprime aussi clairement et simplement que possible des idées complexes. Pendant le confinement, elle a commencé à traduire son monde visuel dans une nouvelle dimension, en sculptant son "Signe pour le visage" dans l'argile.

Depuis la Stadtgalerie, Katharina Ritter initie d'autres projets artistiques dans l'espace urbain, comme la création d'une fresque murale par Joni Majer, en dehors du centre-ville. Elle encourage l'échange entre les créateurs et les acteurs culturels dans un contexte transdisciplinaire et transculturel. Elle met en lien la Stadtgalerie avec diverses institutions de la ville et se concentre également sur la coopération avec l’économie et les sciences.

Katharina Ritter a obtenu le poste via un concours public totalisant 20 candidatures. Elle succède au Dr Andrea Jahn, qui a rejoint la Fondation du patrimoine culturel de la Sarre.

Postes précédents

Katharina Ritter est née en 1982. Elle a développé, en tant que directrice artistique de l’association Künstlerhäuser Worpswede, un modèle de projet pour la diversité communautaire, avant de devenir directrice par intérim de la Stadtgalerie Saarbrücken. Le projet porte essentiellement sur la durabilité du site de financement en relation avec la région rurale.

De 2017 à 2019, en tant que directrice de programmation des expositions du Kunstverein Ulm e.V., elle présente des artistes contemporains tels que Tom Anholt, Mert Akbal, Lotte Günther, Hojin Kang et Naomi Liesenfeld et développe un vaste programme de médiation.

Depuis 2013, elle est chargée de cours à la Hochschule der Bildenden Künste Saar, où elle enseigne l'histoire et la théorie de l'art. Ritter est un membre fondateur et a été présidente du Neuer Saarbrücker Kunstverein e.V.

En tant qu'assistante de recherche à l'Institut des relations culturelles étrangères, Katharina Ritter a supervisé le projet d'exposition itinérante " Weltreise. Kunst aus Deutschland unterwegs. Werke aus dem Kunstbestand des ifa 1949 – heute." avec environ 350 œuvres d'artistes tels que Joseph Beuys, Isa Genzken, Rebecca Horn et bien d'autres.

De 2012 à 2014, elle est déjà assistante de recherche à la Stadtgalerie Saarbrücken. De 2008 à 2012, elle est responsable de la galerie de la Hochschule der Bildenden Künste Saar.